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    Très louable initiative de M. BARKAT GUERFI-  Militant toujours- Ancien maire de Biskra. Qu'il soit remercié pour tout ce qu'il fait toujours et pour tout ce qu'il  avait fait

    Lien pour voir la vidéo--

    https://www.youtube.com/watch?v=v_kxprQrHcUhttps://www.youtube.com/watch?v=v_kxprQrHcU

     

     

     


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  •  Edition: Abdelhamid Zékiri  -----  Mohamed  Assami dit Si

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    QUE NOTRE TRÈS CHER ZÉKIRI ABDELHAMID SOIT VIVEMENT REMERCIÉ

    POUR CETTE SURPRISE QU'IL NOUS FAIT AVEC SA RÉCENTE PUBLICATION-HOMMAGE POSTHUME intitulée :

       «Mohamed  Assami dit Si "Marouane"

       -  "L'armurier de la révolution"  »

    Un hommage à un très grand de la Révolution Algérienne.

    Un homme si grand et si important qui a su, n’empêche, demeurer

    si modeste et si délicat aussi.

    À travers cet exemple nous comprenons encore mieux

    que la Révolution Algérienne nous réserve beaucoup de surprises,

    et qu’elle demeure aussi à mieux connaître.

    Que penseriez-vous si l’on vous disait que Mohamed Assami était le lieutenant de Bélouizdad,

    l’encadreur de Mostefa Ben Boulaïd et de Larbi Ben M’hidi et le supérieur hiérarchique de Boudiaf ?

    Hé bien, il était tout cela.     

    Il était surnommé « L’armurier de  l’Organisation Secrète (l’O.S) ».

    Dans un document  titré : « L’insurrection armée dans les Aurès, la wilaya 1 » émanant de l’ambassade d’Algérie

    à Ottawa, on peut lire :

    En 1948, Mohamed Assami, alias Si  Mérouane reçoit du P.P.A près d’un million d’anciens francs, remis en plusieurs

    tranches par Bélouizdad, ensuite par Ali Mahsas(Si Brahim).

    Si Mérouane envoie aux confins de la Libye, non loin de Ghadamè, des chameliers transportant de l’orge. Au retour,

    ils apporteront des fusils Stati datant de la deuxième guerre mondiale.

      LE VESCERIEN.

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    Deux articles :l'un de notre: Bachir Mébarek  et l'autre de notre: Hafedh Moussaoui nous éclairent encore sur le parcours de "L'armurier attitré de l’OS".

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    Le grand armurier de la Révolution honoré                                                                                                                                                                                                 Bachir Mébarek ==  Publié dans El Watan  le : 27 - 05 - 2006.

    La reine des Ziban a tenu, avant hier, à honorer comme il se doit Hamma Assami, le grand armurier de la révolution algérienne, « de son vivant avant qu'il ne rejoigne le très-haut », a confié à El Watan un élu de l'APC.

    Pour ce faire, les organisateurs, dont l'initiative a été vivement applaudie par tout le monde, ont cependant fait le mauvais choix du lieu - très exigu - et de l'heure - très chaude - de cette journée caniculaire. Dès 16 h, en effet, la salle des conférences de la maison de la culture se transforma vite en étuve, tant l'affluence inespérée des participants était telle qu'au bout d'un quart d'heure, il n'y avait plus une seule place ou un espace disponible, alors que le public continue d'affluer, pour voir et entendre les invités de marque et autres compagnons du chef historique du PPA pour la région Ziban-Aurès. Les militants de la première heure, à l'instar de Ahmed Mahsas, Brahim Chergui, Elhachemi Trodi, Ammar Khobini, Abdelkrim Hassani et bien d'autres ont tous répondu à l'invitation sauf... Abdelhamid Mehri qui a préféré se rendre à Paris, pour passer le soir même, sur un plateau d'une chaîne satellitaire arabe, sachant pertinemment que, s'il était venu à Biskra, l'Unique ne l'aurait passé qu'en... figurant muet et, qui plus est, en arrière plan. En ce qui concerne l'itinéraire de L'Algérien tailleur Assami - comme le proclamait ostentatoirement l'enseigne de l'atelier de haute couture masculine que lui louait la vénérable et plantureuse Aïcha Tchicha, en plein centre-ville, face à la terrasse du bar de l'Etoile où venaient s'attabler une majorité d'habitués de pieds-noirs, des Français de souche, quelques Français musulmans et rarement les Indigènes - il était exemplaire à plus d'un titre. Au début des années 1950, l'infatigable militant du PPA, et non moins tailleur de renommée nationale, recevait dans l'arrière-boutique de son atelier, sous le fallacieux prétexte de prendre leur mesures, en vue de leur coudre une saharienne, un veston, ou un costume trois pièces, presque toutes les personnalités et figures historiques du mouvement national ; Ferhat Abbas y croisait Mohammed Boudiaf et Krim Belkacem y donnait rendez-vous à Ben Boulaïd. La fine fleur des jeunes Biskris, à l'instar de Larbi Ben M'hidi, Trodi et Khobini, y côtoyait des militants aguerris comme Maurice Laban, Mohammed Khider, Youcef Lamoudi, Mahboub et Salah Mebarek dit Okba Datte qui faisait la navette entre Alger où résidait Mohamed Belouizdad et Assami à Biskra. C'est lui qui fit venir clandestinement Mahsas à Biskra avec d'importantes sommes d'argent que Belouizdad a ordonné de remettre à Assami. Muni de ces sommes, Assami se rendait à plusieurs reprises, et incognito à Oued Souf, à l'époque plaque tournante du marché noir et surtout de la contrebande d'armes et de munitions en tous genres. Il s'entendait avec chaque marchand sur le nombre de fusils de chasse à percussion centrale dit « centra » sur les PM Sten et autres Thomson calibre 11,43 et surtout les carabines Statti dont raffolent les premiers maquisards. C'est un autre militant qui était chargé le jour venu de la réception de la marchandise ; ensuite un troisième homme de confiance de Assami acheminera les armes vers les Aurès à destination de Benboulaïd ou vers le Nord Constantinois puis vers la Petite et Grande Kabylie où les attendent Krim Belkacem, Ouamrane et les autres membres de l'OS, bras armé du PPA. Dans leurs divers exposés, les historiens et les intervenants ont tous souligné le rôle majeur joué par Hamma Assami dans la préparation et le déclenchement de l'insurrection armée. C'est Assami, grand meneur d'hommes, qui entre autres, choisit parmi les jeunes militants du PPA de Biskra, Larbi Ben M'hidi et Mostefa Benboulaïd pour représenter respectivement les Ziban et les Aurès à la réunion des 22 chargés de déclencher la révolution le jour J, sous la houlette de Mohammed Boudiaf.

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    Biskra                                                                                                                                                                                                          Hommage à Mohamed Assami, l’armurier de la Révolution.    

    La vie et l’œuvre patriotique de Mohamed Assami, dit «Si Merouane» connu pour avoir été l’armurier attitré de l’OS avant le déclenchement de la révolution de 1954 a été, jeudi dernier, au centre d’une rencontre tenue à la salle des conférences de la maison de la culture Redha Houhou de Biskra à l’occasion de la publication d’un opuscule consacré à ce moudjahid, écrit par Abdelhamid Zékiri et édité avec le soutien de l’APC de Biskra.

    Lieutenant de Belouizdad, formateur des Benboulaïd et Larbi Ben M’Hidi, ami et néanmoins supérieur hiérarchique de Mohamed Boudiaf pendant les années de feu, Mohamed Assami est né en 1914 dans une modeste famille de Sidi Okba, village phoenicicole situé à 18 km à l’est de Biskra. Après des études primaires écourtées du fait de la misère et du dénuement régnant à l’époque dans ces contrées et l’apprentissage du coran et de l’arabe à la mosquée de son village natale, il apprend la couture dans un atelier familial.

    En 1936, il part à Skikda pour y travailler en qualité de tailleur. C’est là qu’il adhère au PPA dans une cellule chargée de diffuser des tracts et de sensibiliser le peuple sur la déplorable situation endurée sous la colonisation française. Le PPA est interdit d’activité par l’autorité coloniale en 1939 et les militants sont pourchassés et leurs domiciles objets d’incessantes perquisitions.

    Alors que la seconde guerre mondiale fait rage en Europe, Mohamed Assami revient à Biskra où il ouvre une boutique de tailleur au centre-ville. Contacté par Ahmed Gharib, il est chargé une fois encore de réactiver les opérations de sensibilisation et de mobilisation de militants indépendantistes. Sa boutique se transforme très vite en lieu de rencontre clandestin des militants et de responsables de la cause nationale.

    Un militant déterminé.

    En 1945, il est chargé avec d’autres nationalistes de la préparation des manifestations du 8 mai. Avec Ben M’Hidi, Aloui, Mebarek et les frères Banni, il est arrêté et torturé dans les locaux de la gendarmerie durant 20 jours avant d’être relâché. En 1946, plus déterminé que jamais à se défaire du joug colonial, Mohamed Assami participe activement à la fondation du MTLD et à celle de l’Organisation Spéciale (OS) pour laquelle il désigne Larbi Ben M’Hidi et Mustapha Benboulaïd pour y représenter Biskra et Batna.

    De 1947 à 1954, il effectue plusieurs voyages vers le sud et notamment à Oued Souf et la Tunisie pour y organiser des achats et des transits d’armes vers Biskra, les Aurès et Constantine où s’était réfugié Belouizdad. Ahmed Mahsas lui remet des sommes d’argent qu’il utilise à bon escient. L’option de la lutte armée contre l’hydre coloniale insensible au traitement inique, raciste et humiliant infligé au peuple algérien est irréversible pour lui comme pour un noyau de militants qui créent le FLN et sa branche militaire l’ALN.

    Au lendemain de la nuit historique du 1er novembre 1954, Mohamed Assami et des dizaines d’autres militants sont arrêtés et emprisonnés. Il sera libéré en 1959 et assigné à résidence à Alger jusqu’en 1962, année où il regagne Biskra pour se consacrer, l’indépendance conquise, à son atelier de couturier et à l’éducation de ses enfants aujourd’hui médecins et professeur d’université. Après le coup d’Etat de 1965, Mohamed Assami se retire définitivement de la vie politique.

    Peu disert, homme d’action, rompu à la clandestinité et aux épreuves d’une vie entière consacrée à son pays et touché par la disparition de beaucoup de ses compagnons de lutte, il s’emmure dans un mutisme qui en dit long. La seule fois qu’on l’a vu pleurer, c’est le jour où Mohamed Boudiaf a été assassiné en ce funeste mois de juin 1992, rapporte l’un de ses fils.

    Le 6 septembre 2013, Ammi Mohamed, l’armurier de la révolution est parti subrepticement rejoindre ses frères disparus. La bibliothèque de la wilaya de Biskra porte son nom. Mais est-ce suffisant pour un homme de cette envergure longtemps effacé des tablettes de l’historiographie nationale et qui mérite amplement de figurer en bonne place dans les livres et les manuels d’histoire.

    Hafedh Moussaoui    

    Jeudi 13 novembre 2014 

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    Et voilà encore une surprise que nous a réservée notre Cher Zékiri Abdelhamid.            Souhaitons-lui une très bonne persévérance. 

     

    Edition: Abdelhamid Zékiri  -----  Mohamed  Assami dit Si

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Publication.

    Biskra, histoire et sites archéologiques, de Abdelhamid Zékiri, Publication. Biskra, histoire et sites archéologiques, de Abdelhamid Zékiri :                                         Un bel hommage à la reine des Ziban 

    El-Watan - le Lundi 25 Juillet 2016  

    Après avoir consacré un opuscule à  Mohamed Assami, l’armurier de la Révolution, paru en 2015, ce psychologue de formation, journaliste-chroniqueur à la Radio Chaîne 3, vénérant à n’en pas douter la Reine des Ziban où il est né en 1952, s’intéresse cette fois à l’Histoire et aux vestiges archéologiques constellant la région des Ziban.

    Dans un petit livre de 88 pages, intitulé Biskra, Histoire et sites archéologiques, édité chez Ali Benzid, il passe en revue les grands faits historiques et la multitude de civilisations, dynasties et royaumes fondés dans la région ou auxquels elle fut rattachée, ainsi qu’il répertorie plus de 250 traces, repères et sites archéologiques classés ou non épars à travers le territoire de la wilaya.

    Se basant sur les travaux d’Ibn Khaldoun, Baradez, Lethielleux, Albertini, Brunchwig, Gsell, El Bekri, Zerdoum, De Slane et d’autres historiens, géographes et sociologues, cet auteur condense plus de 8 000 ans d’histoire soit du pléistocène supérieur à notre époque en passant par les Etats antiques et modernes féodaux ou pas institués par les Mèdes, les Gétules, les Carthaginois, les Romains et les Arabes ainsi qu’il retrace le passage des Turcs, des Européens et des Subsahariens conférant à Biskra, selon lui, «son caractère de ville et de région cosmopolite  et multi-ethnique devant son essor et sa réputation à son climat doux en hiver et à la culture du palmier dattier produisant la Deglet Nour, la première friandise du monde». Il  consacre tout un chapitre à cette baie des Oasis pour en montrer l’importance socioéconomique ainsi que les perspectives de développement offerts par ce fruit.

    En dépit de quelques coquilles et imperfections et parfois d’une présentation rébarbative pour le profane, notamment la longue litanie de sites archéologiques décrits avec minutie sur des pages et des pages, cet ouvrage fera certainement référence auprès de tous ceux, historiens, étudiants, chercheurs, universitaires et simples lecteurs que l’Histoire et l’archéologie passionnent «pourvu que lui soit assuré une bonne diffusion», espère A. Zékiri, qui fructifie ainsi sa retraite de la Fonction publique de la plus belle des manières, c’est-à-dire en rendant hommage à sa ville natale et à son pays «ne manquant jamais de les encenser à chaque fois que l’occasion m’est donnée», souffle-t-il en patriote invétéré. 

      
    Catégorie(s): culture

    Auteur(s): Hafedh Moussaoui

     

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    Enfin, pour vous dire mes Chères/ Chers, j'ai le plaisir de vous présenter la  4ème  de couverture du livre que j'ai pu me procurer. (Le dimanche: 28/06/2020)

     

    Edition: Abdelhamid Zékiri  -----  Mohamed  Assami dit Si  

     

                                                                                                         ---- LE  VESCERIEN-----

     

    Il n'y a jamais deux sans trois et c'est tout en notre honneur !

     Notre  Ami: Zékiri Abdelhamid  qui nous gratifie d'un autre livre, un cadeau de plus, qui s'ajoute aux joyaux de notre ville.

    Un livre, et pas des moindres, un livre sur : "LA TORTURE", l'hideuse TORTURE.

    Livre édité au mois de mars 2019.

    Edition: Abdelhamid Zékiri  -----  Mohamed  Assami dit Si  

     

    Edition: Abdelhamid Zékiri  -----  Mohamed  Assami dit Si

     

     

     

     

                                         


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  • Hocine DJOUAMA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Notre  Cher  HOCINE  à l 'œuvre

    Edition- Roman:

      Hocine DJOUAMA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé

    Marie la Biskrite est une histoire à deux lectures : romantique pour l'obsession de Marie envers Kahlouche,
     

    historique si on considère l'occupation française de l'Algérie.

    Parmi les conquêtes de ce pays depuis « les Numides »,la France est la seule qui a pu déraciner culturellement le

    peuple algérien. La preuve, de nos jours on remarque qu'il y a comme une fécondation de l'Algérie par la France ou

    de Marie par Kahlouche. Ce roman est en quelque sorte la réconciliation des deux peuples malgré les millions de

    morts dans les deux camps et une reconnaissance à nos envahisseurs qui ont éveillé en nous l'idée de réviser nos

    moyens pour les combattre avec leurs propres armes étant de bons élèves.

                                                                               LE    VESCERIEN

     

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    Émission « café du soir » de radio zibane de biskra - Djouama Hocine.

    https://www.youtube.com/watch?v=aCorlKWukWA 

    "Aux âmes bien nées, la sagesse n'attend point le nombre des années."
    Mes plus sincères encouragements à tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, font que le vide quitte la place à BISKRA et que la communication artistique, intellectuelle et autre, bien au dessus de tout parti-pris et clivage, prennent le dessus. Et, je pense que c'est bien le cas dans cette animation culturelle qui se veut Biskrite et en l'honneur de tous les enfants de Biskra.
    Générosité doit être notre maître mot.
                                                                              BONNE CONTINUATION.

                                         

                                                                                                                                                                              

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    Hocine DJOUAMA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Résumé

    Dans Ça n'arrive qu'à moi, il n'y a pas seulement de l'humour.
     

    C'est plutôt le tempérament de l'auteur : un langage coloré                                                                                                                                         

    et parfumé de coutumes algériennes.
     

    C’est une réconciliation de tous les humains pour contrecarrer

    toutes les tensions qui ont mené à la faillite du monde.
     

    Dans ce livre, du début jusqu'à la fin, l'auteur veut dire qu'il

    n'y a que l'amour qui puisse vous mener là où vous
     

    voulez et que le contraire d'aimer ne devrait pas exister.

     Biographie

    Hocine Djouama est un élève de l'institut national de l'éducation des années 7O.

    Il a enseigné le Français pendant plusieurs années puis appelé dans le cadre

    du service militaire, l occupa pendant deux ans la
    fonction d'officier de tir. A sa libèration de l'armée,il exerça plusieurs métiers

    mais sans dévouement parce qu'artiste de naissance. Actuellement il enseigne

    la musique qui est presque son gagne pain: la demi pension de retraite ne lui permet

    pas de vivre. Il a écrit un deuxième essai sous forme de nouvelles qui s'intitule

    "ça n'arrive qu'à moi"

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    Hocine DJOUAMA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Publié dans le quotidien national:  EL-WATAN du:

    14/07/2015.

       

    Hocine Jouama. Écrivain
    Un amoureux de la Reine des Ziban* et des Gétules

    Après avoir publié en 2013 chez Edilivre une première œuvre littéraire de 461 pages intitulée «Marie la Biskrite ou Marie Céleste» qui a eu un succès retentissant en France et en Belgique et qui est un hymne à l’amour, aux voyages et à l’altruisme et cela dans un cadre historique parfaitement maitrisé, Hocine Jouama a compilé 7 nouvelles dans un petit livre édité en 2014 avec l’aide du Comité des fêtes de l’APC de Biskra en collaboration avec le bureau local de l’union des écrivains algériens.

    Distribués gratuitement aux lecteurs et intitulés «Qui dit mieux ?», ces courts récits savoureux et truculents où l’humour et le second degré suintent de toutes les pages se laissant agréablement lire. Comme dans le «Dr Fatma» ou «Le Pittoresque» ou encore dans «La bague du roi Ferdinand», l’auteur brocarde la société et ses tares, en apportant toutefois une touche de compassion et de bienveillance pour ses congénères. Ces textes sont le reflet de sa «mentalité» pour qui le connait intimement.

    Mais qui ne connait pas Hocine Jouama à Biskra ? Souvent, vous le verrez déambuler à pied ou à bicyclette dans les rues de la Reine des Ziban avec dans le regard une sorte d’admiration pour les choses et les êtres. C’est un artiste, éducateur, nouvelliste et écrivain comme seule sait les enfanter la Reine des Ziban*, se plait-on à croire. Il fait partie d’une génération d’écrivains sexagénaires sublimés par leur ville natale, Biskra, qu’ils adorent et pour laquelle ils ont aussi de la peine.

    À l’école de la vie

    Hocine Jouama est né en 1949 à Mezghiche, quartier du vieux Biskra en contrebas de la butte où était érigé le Fort Turc. Issu d’une famille nombreuse dont le père, cordonnier, était contre le fait d’inscrire ses enfants à l’école française parce que, disait-il, «elle corrompe nos enfants et les éloigne de leur peuple», Hocine Jouama fréquentera alors l’école coranique et dés 6 ans, se fait vendeur de persil au marché pour aider la famille. «Le travail au marché est la meilleure des écoles. On y apprend la psychologie, le calcul et la rhétorique marchande», confie-t-il.

    Là, il côtoie les plus âgés que lui et de fil en aiguille s’acoquine avec les vendeurs de journaux à la criée. En lisant avec eux les unes des publications, il apprend l’alphabet et les rudiments de la langue française. Remarqué pour ses aptitudes orales par le moudjahid Saïd Mira, il est incorporé à l’âge de 9 ans à l’école primaire française. Au lycée d’enseignement technique d’Alger, il est orienté vers l’ajustage des pièces mécaniques et la métallurgie, sans que ces métiers ne lui siéent véritablement. En 1968, il entre à l’institut national de l’éducation de Constantine pour une formation de 2 ans.

    Il a alors une carrière de 16 ans en tant que professeur de français dans différents collèges. 16 ans seulement ? C’est qu’après 8 ans de service au profit de l’éducation nationale, il s’est investi dans une affaire commerciale, où il a laissé toutes ses plumes. «J’ai été grugé et dépossédé du local commercial que j’avais acheté au centre-ville de Biskra et pour faire vivre les miens, je suis devenu brocanteur», raconte-t-il.

    Les gétules reviennent

    Son prochain livre à paraître retrace l’épopée des Gétules en Afrique du nord. Encore une fois, il mêle son amour des récits d’aventures et son admiration pour les femmes accortes pour offrir à ses lecteurs une fresque historique. Intarissable en ce qui concerne cette peuplade de nomade vivant de l’élevage du temps de Massinissa et du royaume numide et ne reconnaissant ni loi, ni autorité, il explique que cette communauté se serait établie et sédentarisée à «Zekra», nom de l’époque donné, selon lui, à la vallée luxuriante et gorgée d’eau des Ziban actuelles et qui donnera des siècles plus tard Vescera puis Beskra pour arriver à Biskra.

    Les Gétules, de «Chenna chez les Gétules», c’est le titre de ce livre mélangeant faits réels et fiction, créent un havre de paix et d’harmonie à Zekra. Ils prospèrent et ont de très bons rapports avec les autres communautés de la région avec lesquelles ils commercent. Leur vie change quand le Roi Zoulay arrivant du nord décide de s’installer avec sa cours et sa fille Chenna sur le territoire des Gétules. L’auteur nous entraine alors dans les dédales d’un récit plein de lumière et d’évasion où la magie et le surnaturel ont une bonne place.

    A la manière d’un Tolkien, il ne nous laisse pas un moment de répit. Mais cette excursion dans le passé lointain des peuples d’Afrique du nord n’est qu’un prétexte pour lui pour évoquer les origines multiples et variées des Algériens fondues dans le creuset d’une histoire commune. Il y crie sa haine de l’intolérance, des préjugés malsains et du bigotisme prévalant dans nos sociétés. Hocine Jouama qui poursuit sa carrière d’écrivain ne vit pas de ses écrits. Pour arrondir ses fins de mois difficiles avec sa demi-pension de retraite de 18 000 DA, il donne des cours de guitare aux enfants car c’est aussi un bon instrumentiste, compositeur et chanteur.

    Il corrige occasionnellement les thèses et mémoires de fin d’études des étudiants universitaires contre quelques dinars. «Je m’estime heureux et ne crains pas la vie mais mon bonheur serait d’être publié en Algérie. Malheureusement, nous n’avons pas d’éditeur seulement des imprimeurs refusant de prendre des risques financiers avec les auteurs», lance-t-il, sans amertume, mais avec un sourire en demi-teinte.

     Article de :  HAFFED MOUSSAOUI

     EL-WATAN du : 14-07-2015

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    Hocine DJOUAMA

     

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    HOCINE DJOUAMA  ""  Ebki ya bladi     ""   " "PLEURE Ô MON PAYS! ""             (Dernière version)

     

                                                         

                                                                             LE  VESCERIEN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Et voilà le deuxième roman de notre Cher: Nacer Hénine!

    Gros bisou !

    Nous attendons bien  le troisième!

     

                                                                 LE VESCERIEN

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    Résumé-

    Récemment retraitée, Stéphanie veut reconstituer le puzzle de sa vie.

    Elle veut retrouver la terre de ses parents, celle sur laquelle elle a vu le jour,

    là où est enterré son père.
     

    Le poids du passé, si lourd et encore si présent, lui fait craindre le pire,

    mais elle tient à y aller. Comment va-t-elle vivre ce voyage dans le temps ?


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